Assemblée générale – Corina Eichenberger devient présidente du conseil d’administration de la Nagra


Die Genossenschafter der Nagra haben an der heutigen Generalversammlung Nationalrätin Corina Eichenberger zur Verwaltungsratspräsidentin gewählt.Les coopérateurs de la Nagra ont élu conseillère nationale Corina Eichenberger à la fonction de présidente du conseil d’administration à l’occasion de leur Assemblée générale tenue aujourd’hui à Berne.

Les coopérateurs de la Nagra ont élu Corina Eichenberger à la fonction de présidente du conseil d’administration à l’occasion de leur Assemblée générale tenue aujourd’hui à Berne. Mme Eichenberger succède au conseiller d’Etat Pankraz Freitag, décédé en octobre 2013. Argovienne, Corina Eichenberger a 59 ans et siège au Conseil national depuis 2007. De par sa longue expérience politique et son activité professionnelle, elle a de vastes connaissances dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et du droit.

Juriste de formation, Corina Eichenberger est partenaire d’un bureau d’avocats bâlois. Côté politique, elle est entrée au Grand Conseil du canton d’Argovie en avril 1993 et en a été la présidente de 2005 à 2006. Depuis 2007, elle est députée au Conseil national. Elle est membre notamment de la Commission de gestion et de la Commission de la politique de sécurité. Corina Eichenberger est veuve et mère de deux enfants adultes. Suite à son élection à la présidence du conseil d’administration de la Nagra, elle renonce à son mandat de présidente du Forum nucléaire suisse, et déclare : « Je me réjouis d’assumer cette tâche impliquant d’importantes responsabilités. Nous devons aux générations futures de veiller à une évacuation sûre de tous les déchets nucléaires. »

Un autre thème central lors de l’Assemblée générale fut la recherche de sites d’implantation pour les dépôts en couches géologiques profondes. Les travaux en sont à la deuxième de trois étapes. « Les années à venir seront décisives », affirme Corina Eichenberger, « la génération actuelle est sollicitée, elle doit faire avancer le dossier de l’évacuation ». Et de souligner qu’elle s’engagera activement dans ce sens. Thomas Ernst, président de la direction de la Nagra, a résumé l’année 2013 en ces termes : « Tous les participants à la procédure du plan sectoriel ont dû consacrer passablement de temps et d’efforts à la sélection de périmètres appropriés pour l’implantation des installations en surface des dépôts en profondeur. » Mais le travail a porté ses fruits: à la fin de janvier 2014, les six régions d’implantation avaient adopté leur prise de position concernant le placement de ces installations. En partant de ces avis, la Nagra a élaboré et publié des études de planification pour toutes les régions d’implantation. D’ici à la fin de 2014, elle va achever la comparaison des sites géologiques sur le plan de la sûreté technique et proposera ceux qui doivent faire l’objet d’examens approfondis. La Nagra entend annoncer dans cinq à six ans déjà pour quels sites elle souhaite déposer une demande d’autorisation générale.

L’Assemblée générale a par ailleurs approuvé les comptes annuels 2013. Le chiffre d’affaires atteint 59,0 millions de francs. Après déduction des produits tirés des prestations en faveur de tiers et de différentes contributions à des projets de recherche, il reste des dépenses de 54,7 millions de francs, qui vont à la charge des coopérateurs.

La loi suisse sur l’énergie nucléaire exige que les producteurs des déchets radioactifs veillent à une évacuation sûre de ces derniers. A cet effet, la Confédération et les exploitants des centrales nucléaires ont créé, en 1972, la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra). La Nagra, qui a son siège à Wettingen (AG), est le centre de compétence technique en Suisse en matière d’évacuation des déchets nucléaires dans des dépôts en couches géologiques profondes.
Une centaine de collaboratrices et de collaborateurs travaillent quotidiennement à l’accomplissement de cette tâche importante, conscients de la responsabilité qu’ils assument pour la protection à long terme de l’homme et de l’environnement. La haute compétence est étayée par de vastes programmes de recherche menés dans deux laboratoires souterrains en Suisse ainsi que par une coopération intensive au niveau international.