Technischer Bericht NTB 91-25

Sur la base des résultats publiés et de l'expérience propre on a estimé la corrosion d'une matrice métallique, qui se trouve dans un ciment Portland poreux et aqueux.

Les matrices métalliques suivantes ont été examinées: des aciers inoxydables, des alliages à base de nickel, et des alliages au Zirconium. L'eau interstitielle du ciment Portland considéré est peu agressive, mais, mise en contact avec les eaux souterraines du site du dépôt, elle peut s'enrichir en chlorure et en sulfate. Malgré que la corrosion soit en principe thermodynamiquement possible, on peut supposer qu'une corrosion locale (corrosion des trous, corrosion de rupture de tension, corrosion intercristalline) est très peu probable dans les conditions données. Cela vaut pour les trois groupes d'alliages mentionnées et signifie qu'on ne doit pas s'attendre à un relâchement signifiant des produits de corrosion. La discussion d'une corrosion provoquée par radiolyse indique qu'un effet corrosif supplémentaire n'est pas à considérer. Finalement il n'a pas été possible de déterminer si la corrosion pourrait être augmentée par suite d'attaque microbienne. Pour cette raison, on propose des mesures expérimentales supplémentaires.

La durée du confinement des produits radioactifs sera influencée par un taux de dissolution très faible pour suite de passivation. Les trois groupes de métaux considérés subissent ce genre de dissolution en générale. L'ensemble des résultats prouve que les taux de corrosion plus grands que 250 mg/m² et par jour ne sont pas dépassés. Comme ces valeurs ont été déterminées surtout par électrochimie, on propose ici de procéder en plus à des analyses des métaux produits par la corrosion de l'eau interstitielle. En résumé, les taux de corrosion estimés dans ce rapport sont bien plus faibles que ceux, qui sont d'importance en général en technique.