L’imagerie sismique permet d’obtenir une image du sous-sol, un peu comme une échographie. Elle apporte notamment des informations sur la structure des couches rocheuses et sur les zones de faille. La Nagra a réalisé différentes campagnes sismiques 2D et 3D au cours des dernières années.
Nous recensons les déchets et réalisons des pronostics fiables pour l’avenir. Ceci nous permet de planifier un site de stockage qui puisse accueillir l’ensemble des déchets nucléaires.
Le Quaternaire est la période géologique la plus récente, qui a débuté il y a environ 2,5 millions d’années et perdure à ce jour. Les roches meubles sédimentaires de cette période nous fournissent des informations sur les processus d’érosion et sur l’activité tectonique. C’est pourquoi la Nagra a examiné ces roches à l’aide de forages. Les forages sont achevés, mais les analyses des échantillons de roches sont encore en cours.
En Suisse, on trouve des roches magmatiques, sédimentaires et métamorphiques. Elles sont étroitement liées entre elles, par le biais d’un cycle.
Les expériences menées dans les deux laboratoires souterrains génèrent un savoir important pour la construction du dépôt en profondeur et pour sa sûreté à long terme.
Les déchets radioactifs suisses, placés dans des conteneurs sûrs, sont entreposés dans des dépôts intermédiaires et sur les sites des centrales nucléaires, en attendant la construction d’un dépôt en couches géologiques profondes.
Le sous-sol du nord de la Suisse a déjà fait l’objet d’études détaillées. Les forages et les campagnes sismiques sont précieux pour parvenir à une image globale de la géologie.
Le stockage sûr des déchets nucléaires dans un dépôt en profondeur est un projet qui transcende les générations – y compris à la Nagra où se sont déjà succédé plusieurs générations de chercheurs.
Nous collaborons avec des scientifiques du monde entier, dans les laboratoires souterrains suisses et dans d’autres laboratoires, en Suisse et à l’étranger.
La sûreté d’un dépôt en couches géologiques profondes doit être garantie sur de très longues périodes. Les études sur les analogues naturels permettent de tirer des conclusions quant à l’évolution de processus géologiques extrêmement lents.